Ca y est, l'époque du harcèlement sms, mail et compagnie est arrivé. Joie.
L'époque où tous les enfants sautent de joient en déchirant les emballages des paquets sous le sapin.

*Soupir*

La faune des cités fourmille en tous sens, (a)vide de sens.

Mais que dire de tout cela? Qu'en penser? Cela vaut-il la peine d'en penser quelquechose?

Remplissage quand tu nous tiens...
Toujours le même train-train quotidien. J'en ai plutôt ma claque. J'ai envie de nouveauté. De partir, je sais pas moi! De plus être livré à moi-même, de changer, de tout changer, de rien. Décidément, passer mes soirées seul ça m'arrange pas.

Putains de riffs complètement tarés qui se finissent jamais! (Là je m'énerve contre un gars de mon groupe, no fear).

Enfin bon.

Mon jardin est tout blanc. La forêt aussi. J'adore ça.

Je sais plus trop où je suis. Pfff.

J'ai l'impression que les paroles de "Veux-tu Danser?" ont été écrites pour moi.

Les orgies divagations nocturnes se font plus rare, c'est que les somnifères marchent. Mais pas toujours. Ce soir en est la preuve.
Je est un autre. L'esprit d'un autre continue à vagabonder parmis les songes, à hanter les rêves les plus doux, à pourfendre les heures avec leurs propres aiguilles.

Merci. Merci à lui. Cet Autre dont je rêve, et qui correspondrait à ma vision de ce que j'attend. Qui ne vient pas. Mais qui viendra peut-être un jour, et quelque soit la forme sous laquelle je le verrai...

Voila. Tout à l'heure, je me suis fais viré injustement du studio. Enculés de merde. En plus, maintenant, je suis sous somnifères pour pouvoir dormir.
Ca part plus loin que ce que je pensais.
J'en ai marre.
Tout oublier.
Sauf Toi.
Toi qui me tient éveillé.
Toi qui me maintiens en vie
Toi qui...
Toi qui...

Les mots ne servent à rien; les pensées parlent d'elles-même...

J'ai battu un nouveau record: 3 nuits en dormant en tout 3 heures au total. Autant dire que c'est plutôt rude au boulot.
J'ai pas assez de nouvelles de toi, personne que je ne mentionnerai pas et qui se reconnaitra.

Playliste actuelle: Gris - "Veux-tu Danser?"  
                          Diapsiquir

Seul un rayon de soleil dans mon horizon bien sombre peut calmer mes pensées/pulsions/envies (rayez la mention inutile) destructrices et autodestructrices. Mais la lumière n'est malheureusement qu'une pensée, qui lutte pour survivre face à l'obscurité.

"Je frappe à toutes les fenêtres dans une société où l'on rentre par la porte. Fermée." (L.O.). Comprenne qui pourra.

Peu de gens je pense...

J'ai toujours aimé les choses "à l'ancienne", "old school", à vous de voir. Toujours une lettre a plus de valeur qu'un mail. Toujours une bonne table analogique plutôt à une merde numérique. Toujours tourné vers un passé révolu aux trois-quarts, courant après ce qui a été.

Une simple lecture peut prendre le coeur et le déchirer, le mettre en pièces, vous nouer la gorge. Je garde cela à l'esprit: Les mots sont une arme. Et une défense. Et un moyen de manipulation. Mais ce sont les seules choses qui me font tenir le coup en ce moment, quelques feuillets froissés à force de manipulation.

"Tu ne peux me toucher, car je porte la pire des infections.
Je la répand contre ceux que j'aime au grès des impulsions
(...)
Pourquoi fallait-il que je sois doté de cette terrible malédiction?
Cet affreux syndrome qu'est celui d'aimer d'une force sans nom..."

                                                                Gris. Merci mille fois Vaerohn.

Je sais même pas ce que ça veut dire, "despondency". Je sais même pas comment ça s'écrit. J'hésite entre le "e" et le "a". Ca se voit non?

Tant pis.

Toujours est-il. Je suis là. A divaguer. Encore. Peu de monde lira cela. C'est déjà une consolation. Et pourtant...

Le stage que je fais en ce moment, c'est de la merde. Quitte à me faire, chier, autant rester chez moi au fond de mon lit. A ne rien faire. A penser. Je pense trop.

"Je suis le Jesus athée et le Bouddha taré"

Ca veut tout dire. Le paradoxe dans toute sa splendeur. Vous trouvez aussi? Tant pis.

Mais bon, après tout, "Divagations Nocturnes" oblige, le non-sens est de mise.

Voila. Je suis là. Pourquoi?

Je n'en sais rien. Surement une envie irresistible de m'exprimer. Me voila alors confronté à un intéressant problème: réussir à trouver les mots. Vous avez surement connu ça. Le temps de la représentation, comme dirait une certaine personne. Divaguations Nocturnes. Décidémment, ce nom est bien trouvé. De plus, j'aime bien ce nom. Canalblog. On peut s'y noyer dans un canal.

Or, la noyade est ma spécialité. Mais vous le découvrirez bien assez tôt. Et ce n'est pas moi qui vous contredirai...